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Le Chili - Entre Andes et Pacifique


Envolés le 21 avril 2017 à 18h15, nous atterrissons le 21 avril à 14h20 à Santiago du Chili ! Nous avons remonté le temps. La capitale du Chili nous donne une première impression sur le pays qui est globalement l’un des plus modernes d’Amérique du Sud. Beaucoup nous ont prévenu que le niveau de vie égale celui des pays Européens.

Déjà nous ressentons une atmosphère très différente de celle de l’Asie, le style des bâtiments est plus colonial, nous entendons du castillan partout ! Une langue tellement agréable à écouter.

Hélas pour nous, l’hiver approche à grand pas dans le sud du pays. Nous avions prévu d’aller explorer la magnifique région de la Patagonie mais nous avons vite compris que cela allait être impossible vu la période à laquelle on arrivait. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois ! Nous allons nous contenter du Nord depuis Santiago.

Rapidement nous trouvons une guesthouse à 20 min du centre-ville. Au Chili la plupart des guest houses nous ont coûté minimum 10 euros. Des prix légèrement supérieurs à ceux de l’Asie.

A cause du décalage horaire, le plus long de notre tour du monde, nous tombons comme des mouches ! Néanmoins nous profitons quand même de la soirée en dégustant les bières locales : la Crystal et l’Escudo. Ici, à notre plus grande surprise, les bières font jusqu’à 1,2L pour moins de 3 euros ! Etonnement l’alcool est vraiment bon marché par rapport au cout de la vie… et on ne vous parle pas du vin !

Pendant la soirée, nous faisons la rencontre de Louise et Johanne, sans savoir que nous ferons un petit bout de chemin ensemble.

Le lendemain, nous changeons de guesthouse car celle-ci est complète et n’avons pas pensé à réserver avant. Nous débarquons à Selk Hostel où le gérant, un Uruguayen, baragouine un espagnol à couper au couteau ! Déjà que nous ne sommes pas doués du tout dans la langue, là c’est vraiment sportif pour comprendre un mot. Il est adorable et nous appelle « los ninos » (les enfants), le confort est rudimentaire mais nous avons vu pire !

Louise et Johanne, qui nous avaient recommandé cet endroit nous ont rejoints durant la même matinée. Elles sont en Amérique du Sud depuis quelques mois, parlent bien Espagnol et connaissent un peu la ville. Elles nous montrent alors des lieux connus comme la Plaza de Armas par exemple. Nous filons visiter le musée d’art pré colombien où sont entreposés de nombreux objets datant de l’époque précédent l’arrivée des Espagnols sur le continent. On en apprend un peu plus sur ces civilisations Amérindiennes comme les Incas, les Mapuches et leur mode de vie.

Nous parcourons ensuite les rues du centre-ville où l’on aperçoit différents spectacles typiques très rythmés qui donnent la patate !! On marche ensuite jusqu’à la colline de Santa Lucia qui nous donne une vue dégagée sur la ville polluée… et oui comme beaucoup de grande ville l’atmosphère n’est pas très saine. En rentrant à notre hébergement, nous passons près du palais présidentiel qui est hautement gardé. Sur la place un énorme drapeau du Chili flotte comme les cheveux de Clément face au vent. Il est énorme !!


De retour à notre guesthouse, notre hôte Wil nous propose une petite soirée, il a invité des amis à lui et organise une cagnotte pour le boire et manger. A la carte, barbecue et bière. On précise que nous sommes végétariens et ne participons donc qu’à la bière. En attendant on se fait des pâtes dans la cuisine et entamons les premières bières. Ce qui est très pratique au Chili, c’est que la plupart des hôtels sont équipés de cuisine, ce qui nous arrange bien, car se faire un resto revient à une petite fortune et c’est parfois dur de trouver des plats végétariens. En plus, après un mois en van en Nouvelle Zélande, on est devenu de vrais chefs ! Bon comme les bières font 1.2L autant vous dire que quand on en ouvre une, c’est l’occasion de payer sa tournée. La soirée arrive à son paroxysme quand un type sort sa guitare et chante comme un vrai gitano poussant un couple à danser la salsa … Un grand moment d’émotion alors que nous dégustons du Sainta-Héléna, un vin rouge basique vendu en brique cartonnée de 2L, qui il faut l’avouer n’est pas si mal ! Ah c’est vrai que déguster un vin en brique en tant que Français nous met carrément mal à l’aise mais à 1 euro le litre on fait l’impasse !

Le lendemain c’est le 23 avril, le jour du premier tour des élections présidentielles, même à l’autre bout du monde nous avons voté par procuration si bien que nous ne ferons rien de la journée en attendant les résultats. Ce qui nous permet aussi de nous reposer du Jet Lag (décalage horaire) très éprouvant.

Le lendemain nous prenons notre courage à deux mains pour visiter la ville. Nous passons par le Mercado Central et La Vega qui sont deux énormes marchés en ville. Les fruits et légumes sont énormes ! La faute aux OGM ? On ne sait pas mais les prix sont imbattables et nous en profitons pour gouter quelques fruits comme des fraises ! Ça faisait très longtemps qu’on n’en avait pas mangé des aussi bonnes et elles ne coutent que 1000 pesos le kilo (1,30 euros). Nous avons ensuite grimpé au sommet du Cerro San Cristobal, une énorme colline qui surplombe toute la ville.


A travers les nuages de pollution, nous apercevons au loin les immenses montagnes des Andes qui entourent Santiago. Tout le reste étant de la ville à perte de vue. A vrai dire la capitale du Chili est l’une des plus grandes villes d’Amérique du Sud, 30% des Chiliens vivent ici soit 6 millions de personnes. Après avoir fait un petit coucou à la statue de la vierge Marie, on redescend en ville et nous arrêtons dans un bar typique pour gouter un terramoto, «tremblement de terre» en Français, un grand verre composé de pisco (l’alcool local), de vin blanc et d’une glace à l’ananas. Ça retourne le cerveau ! Nous voulions partir le soir même mais nous avons préféré prendre une nuit de plus…

En parlant de tremblement de terre, un énorme a éclaté lors d’une soirée alors que nous étions à la guesthouse. Rien de bien méchant, mais nous apprendrons peu de temps après qu’il venait de Valparaiso, notre prochaine étape.

Mais tout d’abord, parlons du musée de la mémoire que nous avons visité juste avant de partir. Ce musée est consacré au terrible coup d’état du général Pinochet. Le 11 septembre 1973, tiens c’est étrange cette date nous rappelle de mauvais souvenirs… L’armée accoste dans la matinée à Valparaiso, la grosse ville portuaire proche de Santiago, pour y débarquer sa puissance militaire et prendre le contrôle du pays. Pendant ce temps, une attaque aérienne éclair est lancée sur le palais de Santiago où se trouve à l’époque l’actuel président, Salvador Allende, qui meurt dans l’attaque. Le général Pinochet avait sous ses ordres les différents chefs de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la marine et de la police. Autant vous dire qu’il avait les pleins pouvoirs. De plus les Etats Unis sont soupçonnés d’avoir aidé Pinochet à se mettre en place. S’en est suivi des années de répressions contre les opposants au régime. Des millions de Chiliens ont fui le pays, d’autres n’ont pas eu cette chance et ont été torturé puis tué. Ce n’est seulement qu’en 1990 que Pinochet, après un referendum, quitte le pouvoir sans broncher. Le bougre n’a jamais réellement été jugé pour ses crimes et est mort tranquillement de vieillesse. Faut le faire quand même quand on a commis autant de crimes et instauré un climat de terreur pendant des années. La création de ce musée est la preuve des cicatrices encore présentes dans la mémoire des Chiliens. Une bien terrible histoire qui nous fait réaliser bien des choses sur la politique internationale de l’époque.


Sur ce, nous quittons la capitale direction Valparaiso, ville côtière et capitale du Street Art au Chili. La ville est bâtie sur des collines ce qui fait qu’en y grimpant, on obtient de magnifiques points de vue sur les maisons colorées qui se trouvent sur les autres versants. C’est juste sublime !

Nous trouvons une guesthouse avec une cuisine tout équipée en robots et ustensiles ! Nous imaginons déjà tous les petits plats que nous allons pouvoir nous confectionner. Au détour d’une ruelle, nous croissons Johanne et Louise qui ont décidé de changer leur plan à la toute dernière minute pour venir elles aussi à Valparaiso ! C’est une bonne surprise et nous les invitons le lendemain pour visiter la ville ! Se balader dans les rues de Valpa est un véritable plaisir pour les yeux ! Les murs des maisons sont recouverts de graffitis. C’est juste incroyable et on ne s’en lasse pas.

Le midi, nous décidons de gouter aux empanadas, une sorte de chausson aux pommes (sans pommes ahah) salé et fourré avec n’importe quoi, frit ou cuit au four ! C’est une spécialité qu’on retrouve un peu partout en Amérique du Sud et c’est vraiment délicieux, voir même addictif ! Le soir même, nous invitons les filles à notre guesthouse et décidons de se faire un bon repas ! En plus Louise est cuisinière de métier, ça en est que meilleur. Au Chili, il suffit de descendre dans la rue et on ne fait pas 100 mètres sans tomber sur une petite épicerie qui vend toute sorte de légumes bon marché. Ayant trouvé des piments rouges secs, nous décidons de mettre en pratique nos cours de cuisine Thaïlandaise en confectionnant une pâte de curry pour assaisonner nos plats ! C’est une véritable réussite, le plat a un goût magique !

Côté boisson, nous utilisons le mixeur pour réaliser le plus célèbre des cocktails Chiliens: le Pisco Sour ! La recette est simple, pisco, blanc d’œuf et jus de citron. C’est super bon ! Une bonne soirée pour nos papilles en soit !


Le lendemain, pas moins de 15 tremblements de terre ont eu lieu, dont un de magnitude 6 sur l’échelle de Richter. C’est vraiment impressionnant. Mais ce que craignent encore plus les habitants ici, ce sont les tsunamis. Ce fût déjà le cas dans le passé avec de nombreux morts.

Hormis cela, notre séjour à Valparaiso fut des plus agréables et après un court passage à Vina Del Mar, la plus grosse station balnéaire du Chili, pas très intéressante à nos yeux car moins typique et axée sur un tourisme plus luxueux, nous quittons les lieux vers le Nord.

Nous arrivons à la Serena le lendemain matin à 5 heures … Le genre de chose pas pratique car les hôtels ne sont pas forcément ouverts à cette heure-là et il faut généralement payer un supplément. Bon et vu la réputation niveau sécurité en Amérique du Sud, on préfère ne pas sortir en pleine nuit n’importe où. Nous attendons donc patiemment le lever du soleil avec un petit café.

Bref la ville de La Sérena est une des plus vielles villes du Chili. On peut y voir des églises, quelques places de village, un marché « La Recova » et aussi un peu à l’écart de la ville un grand phare totalement à l’abandon. Pour dormir, nous avons une petite adresse sympa, l’hôtel El Arbol. On a eu un petit doute une fois arrivés devant la guesthouse parce c’est vraiment une maison dont les chambres servent maintenant aux clients. Nous n’osions pas frapper car nous avons cru rentrer chez quelqu’un jusqu’à ce qu’une voyageuse nous confirme bien l’adresse. Une fois à l’intérieur, même stupéfaction, c’est une vraie maison et l’ambiance est vraiment cosy. La petite mamie qui s’occupe du ménage et de la cuisine est trop gentille et à nos petits soins, ça nous rappelle nos grands-mères !

Certainement une des meilleures guesthouse du Chili.



Mais ne nous attardons pas trop ici, le véritable attrait de la région est la Vallée de l’Elqui située à une heure environ à l’Est. Nous arrivons donc à Vicuna, une ville très accueillante et reposante. Nous profitons de l’après-midi pour nous promener sur la place du village et pour gouter aux glaces artisanales. En effet, aux vues du grand nombre d’habitants qui en mangent, on imaginait bien qu’elles avaient bon gout.



Nous profitons ensuite des derniers rayons du soleil pour rejoindre un belvédère qui nous donne une vue dégagée sur la ville et sur ses immenses montagnes dépourvues de végétations. La Vallée, quant à elle, est connue pour ses vignes qui poussent parfaitement grâce au microclimat qui y règne. Il y fait toujours beau, jamais froid, il y a peu de nuages. C’est parfait pour le raisin.



C’est aussi l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles, le ciel étant l’un des plus purs. Il y a d’ailleurs de nombreux observatoires visitables mais nous n’avons pas pu y allez car tout était déjà réservé. Par contre nous avons dégusté le vin et le pisco produits dans la vallée. Alex a d’ailleurs écrit un petit article à ce sujet qu’on vous invite à lire en cliquant sur le lien suivant :


http://tripletstourdumond.wixsite.com/triplets/single-post/2017/05/03/La-vallée-dElqui-Hors-série-Chili




Il y a des dizaines d’agences qui proposent diverses excursions autour de la ville. Les prix sont exorbitants mais ce sont à peu près les mêmes partout … Les grosses attractions sont la Vallée de la Luna, les Geysers de Tatio, les Piedras Rojas ou encore les Lagunas Altiplanas ; chacune offrant des paysages à couper le souffle !

Le choix est difficile car les excursions peuvent revenir à 60 euros la journée ! Notre budget ne nous permet pas de tout faire donc nous faisons le choix de voir la Vallée de la Luna, les Piedras Rojas et la Lagunas Altiplanas. Notre guide Leandro parle Espagnol, Anglais et Français. Il fait ses explications dans les trois langues car nous sommes des touristes de plusieurs nationalités, parfait pour travailler les langues mais fatiguant pour lui ah ah !

Nous faisons la Vallée de la Luna en premier et découvrons bouche bée les paysages presque irréels de ce lieu. Comme son nom l’indique, nous avons l’impression d’être sur une autre planète ! Le sol couvert de sel par-ci, des dunes de sables par-là, bref un régal. Puis le soir, nous assistons à un magnifique coucher de soleil sur la vallée. Un snack est offert par l’agence.



Le soir même Kevin croise par hasard Johanne, que nous avions quittée à Valparaiso. Elle voyage avec trois Français désormais dont nous faisons la connaissance. Les deux premiers sont frères et ont abandonné leur troisième frangin à Valparaiso. Quelle bonne idée de voyager en famille ah ah !


Ici à San Pedro de Atacama, les activités peuvent monter à plus de 4000 mètres d’altitude, il peut faire moins de zéro degré facilement, notamment la nuit, nous sommes en plein désert ne l’oublions pas ! La suite des aventures en Bolivie va se dérouler elle-aussi en haute altitude. Bref nous ne sommes pas vraiment équipés, enfin Kevin et Clément surtout. Le premier a perdu son blouson quelques jours avant à Vicuna tandis que le deuxième n’a tout simplement pas de blouson depuis le début du tour du monde. Bien sûr, c’est au dernier moment qu’ils décident d’acheter un vêtement plus chaud. Or mis à part le magasin « THE NORTH FACE » hors de prix, il n’y a plus vraiment le choix ici perdu en plein désert. Nous jetons notre dévolu sur deux manteaux « made in Bolivia » vendus le double de leur valeur initiale ici côté Chili.

Mais ça va nous permettre de ne pas mourir de froid le lendemain aux Piedras Rojas.


Nous partons au lever du soleil dans un mini-car pour la journée, toujours accompagnés du même guide. En passant, nous nous arrêtons dans un petit village typique où l’on peut observer un clocher en adobe, une sorte de mélange de terre et de paille, dont la plupart des bâtiments sont fait ici.


L’adobe a des caractéristiques thermiques parfaites et est faite avec des matières locales et écologiques. C’est une formidable alternative aux matériaux comme le béton ou la brique. Elle permet de stocker la chaleur de la journée en l’empêchant d’entrer dans la maison, puis une fois la nuit tombée dégage toute cette chaleur aussi bien dans la maison qu’à l’extérieur. Ici la journée est tellement chaude que nous longeons les murs pour se cacher du soleil et les nuits tellement froides que nous longeons aussi les murs pour profiter de la chaleur dégagée ahah ; la chaleur redistribuée est incroyable. Si ce matériaux fonctionne très bien pour le climat d’ici, ce n’est pas la même chose dans un milieu humide comme par chez nous … Nous remontons rapidement dans notre véhicule pour entrer dans le parc national des flamands roses. Notre guide nous explique que 4 espèces de flamands roses vivent ici, dans la laguna Chaxa. Les différences sont visibles au niveau de la couleur des pattes, du bec ou encore du plumage. C’est très drôle de les voir bouger leurs pattes pour remuer la vase puis plonger la tête dans l’eau afin de débusquer des crevettes. Ils passent apparemment plus de 16 heures par jour à manger.



Pour nous ce matin, c’est copieux : petit déjeuner avec baguette Française ! Oui Oui ! Un boulanger Français s’est installé à San Pedro et fait un carton ! Nous continuons notre route vers les Piedras Rojas. En chemin nous rencontrons beaucoup d’animaux sauvages comme des vicuna, cousins des lamas, des renards ou même des autruches. La route grimpe jusqu’à plus de 4000 mètres et le vent souffle très fort quand nous arrivons aux Piedras Rojas. Qui doit son nom aux pierres de couleur rouge situées le long d’une laguna d’une couleur… indescriptible ! au milieu des montagnes. Un des plus beaux panoramas du voyage pour sûr !



Au bout d’une heure, nous rentrons dans le véhicule car il fait vraiment froid !! On passe alors devant les laguna Miscanti et Miniques qui sont elles aussi sont de toute beauté et habitées par des flamands roses.


On en profite pour déjeuner comme des rois. Après une ultime ballade, nous rentrons sur San Pedro d’Atacama avant qu’il fasse nuit. Sur le trajet de retour, notre guide nous annonce « Macron est le nouveau président de la France », ah oui, nous sommes le 7 mai.

Pas le temps de chômer, le lendemain nous repartons pour une aventure de 3 jours au départ de San Pedro jusqu’au fameux Salar d’Uyuni, une des plus grandes attractions de Bolivie. Plutôt que de se rendre directement à la ville d’Uyuni, les agences locales proposent de partir de San Pedro, visiter la région du Lipez dont les paysages sont à couper le souffle et remonter tranquillement jusqu’au Salar. La somme demandée est exorbitante mais après avoir étudié tous les points, nous nous nous rendons compte que les prix donnés sont les mêmes partout et qu’il n’y pas vraiment moyen de contourner le truc. De plus, on nous prévient partout qu’accepter des offres bien inférieures à la moyenne revenait à se retrouver avec des chauffeurs complètement ivres et des 4x4 complètement défoncés du côté Bolivien… Etant donné que nous voulons rentrer vivants en France cet été, nous acceptons une offre à 160 euros les 3 jours par personne. Ça pique !!

Ni une ni deux, nous embarquons dans un bus le lendemain jusqu’à la frontière Bolivienne. Avant cela, nous devons passer devant l’immigration Chilienne de San Pedro. Il faut alors présenter son passeport et le papier nommé « PDI » pour avoir le tampon de sortie de territoire. Mais d’ailleurs Kevin ! Il est où ton PDI ??? « Ah je l’ai jeté il y a quelques jours pensant que c’était un ticket de caisse ! Merde ! »

Ce papier nous avait été donné le jour de notre arrivée au Chili à l’aéroport de Santiago. Dessus il y a des infos sur nous et notamment un code barre… Quand Kevin annonce alors au garde-frontière qu’il n’a pas son PDI, celui-ci lui fait les yeux noirs ! « Pourquoi tu l’as perdu ? » « Bah je sais pas, je … » « Pourquoi tu sais pas ? » « Euh… je l’ai perdu quoi … J’y peux rien ! ».

Finalement Kevin a pu sortir mais le type lui a annoncé que sans PDI il ne pouvait pas prouver réellement qu’il était sorti du territoire. Il est donc possible que Kevin ne puisse pas entrer au Chili tant que son passeport est valide. Tant pis on verra bien !

Nous remontons dans le bus. Nous nous dirigeons tranquillement vers la frontière. A notre gauche le Volcan Licancabur haut de 6 000 mètres nous domine. Nous sommes encore sur une route asphaltée mais nous savons que du côté Bolivien, la belle route disparaîtra pour laisser place à la poussière. La modernité va disparaitre pour laisser place à l’authenticité. Mais nous ne nous doutons pas encore de la formidable aventure que nous allons vivre.

Vous retrouverez celle-ci dans notre prochain article qui s’annonce énorme avec un album photo à couper le souffle !!



Du Chili nous n’avons pu explorer que le Nord en deux petites semaines. On n’y a rencontré des paysages extrêmement secs allant même jusqu’au désert. On imagine bien que cela doit être énormément contrasté avec le Sud qui est bien plus vert. Le Chili est notre première rencontre avec la culture Américo Latina et on l’apprécie déjà. Le pays est très moderne mais manque un peu d’authenticité. Il y est facile de voyager car les transports sont très efficaces et confortables, tandis que les villes sont toutes équipées d’hôtels à prix abordables et dotés de cuisine, ce qui est un vrai plus quand on voyage à faible budget. Dans beaucoup de villes, il y a des tours gratuits en Espagnol, Anglais ou même en Français pour les visiter, ce qui est très pratique. Le pays est tellement étendu qu’il y a forcément moyen de sortir des sentiers battus. Nous n’avons pas été par exemple dans l’extrême Nord près d’Iquique. Les Chiliens comme un peu tous les peuples d’Amérique du Sud, n’aiment pas les Américains. Si vous parlez Anglais, vous serez catégorisés comme un « gringo » et on vous méprisera. Il faut s’adapter et parler Espagnol. Ce qui n’a pas été des plus simples après la Nouvelle-Zélande.

La région de San Pedro de Atacama n’est à manquer sous aucun prétexte si vous passez au Chili, on y retrouve des paysages dignes d’un autre monde. Valparaiso quant à elle est un véritable chef d’œuvre du street art, elle baigne dans une atmosphère de liberté, de bohème.

Et puis cerise sur le gâteau, le vin Chilien est goutû et bon marché ! C’est peut-être pour ça qu’on y rencontre tellement de Français ! Un pays visité rapidement mais qui nous laisse un agréable souvenir. On y reviendra pour la Patagonie, c’est certain !



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